L’idéal est bien sûr d’inspirer par le nez qui filtre, réchauffe et humidifie l’air. Au vent, au froid, dans la poussière ou autres irritants, cela reste indispensable. Par contre lors d’un état de stress permanent il est souvent nécessaire, lorsque les conditions le permettent, de respirer par la bouche pour d’abord relâcher certaines tensions avant de retrouver une respiration nasale qui joue pleinement son rôle.
La respiration nasale peut effectivement causer des tensions dans certains cas. Les tensions générées par une inspiration nasale en cas de stress chronique sont encore plus importantes si la personne essaie de gonfler le ventre. À l’inverse, l’expiration nasale peut libérer la région du cou et empêcher un affaissement postural.
Le soupir est un mécanisme naturel pour assurer une oxygénation suffisante. C’est un signe que nous ne respirons pas suffisamment (hypoventilation). En situation de stress chronique, les soupirs peuvent être une cause d’hyperventilation.
Il ne sert à rien d’essayer d’empêcher volontairement le soupir. Il est préférable d’apprendre à libérer sa respiration de façon continue tout au long de la journée pour éviter d’avoir à soupirer pour compenser. C’est une autre manière de faire de la prévention.
La RRRI a été développée pour faciliter le temps d’apprentissage et de pratique. Au début, comme toute chose, cela prend un peu plus de temps mais c’est pour en sauver beaucoup par la suite.
Les exercices et automassages dont nous avons besoin ne prennent que quelques secondes à faire. Ils doivent être répétés au besoin tout au long de la journée. Avec une pratique régulière et en prévention plutôt qu’en correction, le temps nécessaire diminue encore. Nous en aurons par contre toujours besoin; voilà pourquoi il est primordial d’être bien évalué au début, de bien comprendre et de poursuivre le plus rapidement possible par nous-mêmes car comme bien des choses dans la vie les effets ne seront jamais permanents.
La fréquence des exercices peut varier d’une personne à l’autre et même d’une journée à l’autre.
Très honnêtement, nous ne croyons pas que cela soit possible pour la très grande majorité des gens. Comme dans tout processus éducatif « humain », « l’élève » a besoin d’un accompagnant pour mettre des balises et l’amener vers l’autonomie le plus rapidement possible.
Encore là, cette façon habituelle et rapide de faire donne certains résultats à court terme, mais risque de faire remonter les tensions dans les épaules, bloquer la base des côtes et causer des problèmes plus sérieux assez rapidement, à moyen et long terme. Tout exercice aussi bénéfique puisse-t-il semblé être devrait toujours être fait avec un appui dans le bassin.
En réalité un léger rapprochement des omoplates devrait se faire sur l’expiration…avec un relâchement de l’abdomen en fin d’expiration. L’inspiration qui suit devrait s’appuyer dans le bassin et le bas du dos tout en libérant le sternum.
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